Les hameaux et les quartiers

 

LES HAMEAUX

 

Casalcassinese est composé d’un noyau central entouré par de petits hameaux qui étaient habités jusqu’aux premières années de l’après-guerre. Voici la liste de ces hameaux :

Le Quadro et la Valle Merlina

Collevecchio

Collemerino. Durant la guerre, à Collemerino et à Campopiano (à l’endroit précis où se trouve la statue de Padre Pio), deux hôpitaux avancés avaient été créés.

Colle Pezzella

La polmonara.

À l’heure actuelle, les hameaux de Colle Pezzella et de la Polmonara sont complètement abandonnés. Les habitants émigrèrent pour la plus grande partie en France, les autres “déménagèrent” à Casale.

 

Les casette où se trouvent les logements sociaux, appelés « casette » (petites maisons).

 

La Croce est appelée ainsi car les pères de la Congrégation de la Passion de Jésus-Christ y plantèrent une croix, mais aussi parce que c’est un carrefour.

 

Le pilone est l’endroit où se trouve une fontaine avec abreuvoir pour les animaux qui étaient amenés aux prés.

 

Colle Pitassi vient simplement du fait que c’est l’endroit où vivait la famille Pitassi.

 

Le Ponte qui est un pont où se séparent les routes qui mènent à Venafro et à Collevecchio.

 

Le Colle Nardella était anciennement la décharge publique, lorsque le service d’assainissement public n’existait pas encore à Casale.

 

La Macerella s’appelle probablement ainsi car s’y trouvaient anciennement des maisons de bergers et devant chaque maison il y avait de petites bergeries construites avec des murs montés à sec (grâce à des grosses pierres), dont le nom en dialecte est « macera ».

 

Colle di Fabio (ou peut-être « quello di Fabio ») est l’endroit où se situait une belle maison avec une aire pour moudre le grain.

 

LA FONTANA VECCHIA (La vieille fontaine)

 

En réalité elles sont au nombre de deux, construites par les moines de Montecassino, et puisant leurs eaux dans les montagnes avoisinantes. Au fil du temps, l’une d’elle s’est quasiment asséchée, l’autre continue à verser de l’eau. Cette dernière est constituée d’un grand bassin fabriqué en grosses pierres taillées, et d’un puits qui, probablement, recueillait l’eau en excès.

 

MONNA CASALE (La montagne de Casale)

 

Dans les documents les plus anciens, la montagne était appelée “de Sile”. Elle constituait la zone privilégiée de pâturage du bétail qui était la ressource principale du village. Aujourd’hui, la Monna est le symbole du village et lieu d’excursions.

 

LE CHÂTEAU

 

Dans les documents conservés à Montecassino on peut lire : « Casale de castro, quod dicitur Aqua Fondata » et encore « Casalis diruti modo castelli memenit Petrus diaconus circa annum 1120 ». Les opinions sont divergentes quant à l’existence d’un château à Casale. Pourtant, toutes les personnes nées et ayant vécu avant la Guerre se souviennent d’une imposante bâtisse. D’un point de vue historique nous ne connaissons pas grand-chose étant donné que nous ne savons pas de quelle époque date cette bâtisse. Cependant, pour être remontés jusqu’en 1943, nous avons recueillis quelques témoignages parmi des casalais. Il est question d’une énorme bâtisse avec un grand atrium auquel on accédait via une très grande porte. Autour se trouvaient les écuries pour les chevaux. Ensuite, un escalier menait à une grande cuisine dans laquelle l’école s’était installée pendant un certain temps. Il y avait également une église dans cette bâtisse. Après la guerre, il semblerait que ce château appartenait à un dénommé Fiondella.

Qui était ce Fiondella ? D’où venait-il ? Dans le livre de Pistilli est cité un certain Fiondella Pasquale qui fut obligé à apporter sa contribution à la construction de la route reliant Viticuso, Acquafondata, Cerreto (24 août 1871) vu qu’il fut l’un de ceux qui l’empruntait le plus souvent. La famille Fiondella était de Piedimonte d’Alife (aujourd’hui Piedimonte Matese). Comme tous les châteaux, celui de Casalcassinese faisait l’objet d’histoires de fantômes que beaucoup d’habitants affirmaient avoir vu aux fenêtres du château.

 

PINCHIERA

 

À la Pinchiera se trouve encore un grand puits de forme circulaire dont l’eau est utilisée pour l’élevage. La construction de ce puits a toujours été attribuée aux moins de Montecassino qui semble-t-il fabriquaient de la terre cuite à cet endroit. D’ailleurs, cela est confirmé par le fait qu’aujourd’hui encore l’on peut y retrouver des vieux morceaux de terre cuite.

 

LE MURA (Les murailles)

 

À l’endroit appelé Le Mura il est encore possible de voir les vestiges d’anciennes murailles. Il serait intéressant d’y effectuer des fouilles car l’on trouverait surement des restes d’un ancien village ou d’un ancien cimetière.

 

LE COLLE SANTA MARIA (Le col Sainte Marie)

 

Il s’agit d’un col à proximité du village, sur lequel se dressait anciennement l’église Sainte Marie. Une trace écrite de cette église se trouve dans les actes conservés à Montecassino et lesquels nous informent que c’était une église rurale qui a été abandonnée en 1952 par le recteur et aumônier, don Muzio de Uva da Capua. Le 24 septembre, l’évêque de Venafro, Ladislao d’Aquino, nomme don Melchiorre Ravia pour l’église Santa Maria ainsi que celles de San Nicola e Sant’Angelo. En 1607, suite à la mort de don Melchiorre, celles-ci sont confiées à l’archidiacre de l’église San Germano (Cassino) don Giovanni Carlo de Marra qui fut présenté par l’abbé de Montecassino comme baron du fief. À la mort de don Giovanni, le successeur fut Giovanni Pantaleone. La régence de Giovanni Pantaleone sur les trois églises fut très longue car c’est seulement en 1671 que l’évêque de Venafro nomme son successeur, le clerc d’Acquafondata Giovanni Gentile. Suivent par après don Giacomo Todesco de Vallerotonda (1695), le clerc Giovanni Verallo de Vallerotonda (1701) et enfin le clerc de San Germano Gaetano Tarzia.

Où se trouvaient les deux autres églises mentionnées ci-dessus ? À l’époque, Casale était un fief et à la tête de ce fief était nommé un baron, et il semblerait que la baronnie se trouvait au Quadro, où il y avait une église. Cette église, dont nous ne savons pas à quel saint elle était vouée, a existé encore à notre époque. Carmine Rodi, propriétaire terrien du Quadro et surnommé « le baron », y faisait dormir ses vaches. Désormais, cette église est une maison privée.

Une autre église, mais que l’on ne peut certifier être l’une des trois en question, semble avoir été construite à l’intérieur du château mentionné précédemment. Ce château, détruit pendant la deuxième guerre mondiale, se dressait au niveau des vieilles fontaines. Ceux qui sont nés avant la deuxième guerre mondiale, se rappellent d’une église en ruine dans laquelle ils allèrent jouer (Luigi Verrecchia, Clara Pirollo).